Covid. Les rassemblements limités à 1 000 personnes en Loire-Atlantique

Publié le par angeline351

Covid. Les rassemblements limités à 1 000 personnes en Loire-Atlantique

Sans tarder, le FC Nantes a fait savoir sans autre commentaire qu’il appliquerait la mesure dès dimanche 18 octobre, au match de 15 h, où le club de foot reçoit Brest. En clair, il n’y aura pas plus de 1 000 personnes dans les tribunes de la Beaujoire.


En effet, la préfecture a décidé de prendre une nouvelle mesure pour tenter de maîtriser la circulation active du virus en Loire-Atlantique, en interdisant les rassemblements de plus de 1 000 personnes. Contre les 5 000 jusque-là autorisés.

« Cette nouvelle mesure sera applicable à partir de demain, mardi 13 octobre, en anticipation du prochain passage de la Loire-Atlantique ou de la Métropole de Nantes en « vigilance renforcée », ont indiqué les services de l’État dans un communiqué.

D’autre part, le port du masque obligatoire dans 27 communes est prolongé jusqu’au 3 novembre 2020. Tout comme l’interdiction des rassemblements festifs et familiaux de plus de 30 personnes dans les établissements recevant du public de type salle des fêtes ou chapiteaux.

 

Les mesures prises depuis la mi-août n’ont pas encore montré de résultats encourageants dans le département, a précisé le préfet Didier Martin. Il est nécessaire de prolonger ces mesures dans le temps afin de lutter contre l’épidémie ».

Gaël Pelletier, le président du HBC Nantes, le club de handball, faisait part, ce lundi soir, de son incompréhension, alors qu’un match de championnat de France est prévu dimanche contre Tremblay (Seine-Saint-Denis): « On nous oblige à aller dans le mur ! On est dépités. On produisait à pertes, là on va encore plus produire à pertes et devoir choisir qui va venir et qui ne va pas pouvoir (le club compte 2200 abonnés sans compter les VIP) avant d’avoir ouvert la billetterie. Quelle que soit la solution retenue, elle sera impopulaire, critiquée et critiquable. »

Le dirigeant du HBC Nantes rappelle que le club a beaucoup investi (entre 50 000 et 75 000 euros), et « mis des mesures drastiques en place » : « et aujourd’hui on nous dit que nous avons fait tout ça pour rien. » Très inquiet, il ignore comment seront répartis les 100 millions d’euros annoncés pour soutenir le monde du sport. « On ne sait pas à quelle hauteur comment ça sera réparti entre les différentes disciplines ni les critères retenus pour la redistribution. »

Publié dans INFORMATION, SANTE

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