Impôts : les Français mis à contribution pour éponger la « dette Covid »

Publié le par angeline351

Impôts : les Français mis à contribution pour éponger la « dette Covid »

Le gouvernement a validé le transfert d’une partie de la « dette Covid » à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades).

La « dette Covid » prise en charge par la Cades
Si le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a promis de ne pas augmenter les impôts pour compenser l’accroissement de la dette liée à la crise sanitaire, le gouvernement a trouvé un tour de passe-passe pour mettre les Français à contribution.

L’essentiel de la « dette Covid » a été transférée en toute discrétion à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades). Un organisme créé en 1996 et chargé d’amortir la « dette sociale ». La Cades supporte désormais un poids de 136 milliards d’euros générés par la crise du coronavirus et le plongeon des comptes de la Sécurité sociale.

Un programme prolongé jusqu’en 2033
La Cades devait disparaître en 2024 avec l’apurement de la dette sociale. Finalement, sa mission d’écouler la dette sur les marchés a été prolongée jusqu’en 2033. Un horizon « assez incertain », pour la Cour des comptes. Rappelons qu’en 2009, la Cades devait déjà s’éteindre mais avait été chargée de la même mission à la suite de la crise économique.

En prolongeant la Cades, le gouvernement repousse la fin des recettes qui l’alimentent. La CRDS et une fraction de la CSG vont être prorogées. Deux cotisations qui reposent sur les actifs, les retraités et les revenus du capital.

 

Publié dans INFORMATION, RETRAITES, SANTE

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