Marseille. Une procédure « Alerte enlèvement » lancée après le rapt d’un enfant

Publié le par angeline351

Marseille. Une procédure « Alerte enlèvement » lancée après le rapt d’un enfant

L'enfant a été enlevé dans le quartier de la Canebière, dimanche vers 12h40.
 

Une procédure « Alerte enlèvement » a été lancée ce dimanche soir par les autorités après le rapt en milieu de journée d’un enfant de 2 ans et 4 mois dans le quartier de la Canebière à Marseille.

L’enfant, un garçonnet de type africain prénommé Osnachi, a été enlevé vers 12 h 40, précisent les autorités dans un communiqué. « Le suspect est un homme de type européen mesurant 1m80, blanc de peau avec une barbe naissante de corpulence très mince, âgé d’environ 35 ans », ajoutent-elles.

Au moment de son enlèvement, Osnachi était « habillé d’une chemise longue de couleur bleu clair à pois, d’un pantalon écru et de chaussures baskets noires et blanches, ainsi que d’un collier en argent », selon la description donnée par la police.

Mesurant 90 cm, il a des « yeux marron, des cheveux noirs crépus sur le dessus de la tête et rasés sur les côtés avec deux bandes plus rasées, de corpulence mince », ont-elles précisé.

Selon la procédure recommandée, si vous localisez l’enfant ou le suspect, n’intervenez pas vous-même mais appelez la gendarmerie au 197 ou 0800 ENFANT. Il est aussi possible d’envoyer un courriel à alerte-enlevement@interieur.gouv.fr.

Déclenché pour la première fois en France le 9 juillet 2006
Le plan « Alerte enlèvement » est un dispositif d’alerte massive et immédiate, déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan « Amber Alert », créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.

Adopté en France en février 2006, il consiste à lancer en cas de rapt d’enfant mineur une alerte massive pour mobiliser la population dans la recherche de l’enfant enlevé et de son ravisseur.

Il n’est activé que si plusieurs critères sont réunis : il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition, la victime doit être mineure et son intégrité physique ou sa vie doivent être en danger ; des éléments d’information doivent permettre de localiser l’enfant.

Il a été déclenché officiellement pour la première fois le 9 juillet 2006 après la disparition de deux sœurs, Emeline et Mélissa, 8 et 10 ans, en Maine-et-Loire. Cette affaire s’était révélée être une alerte sans objet, les deux fillettes ayant regagné leur domicile une quinzaine d’heures après leur disparition.


 

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