Les syndicats retrouvent la faveur des salariés (en Allemagne...)

Les syndicats retrouvent la faveur des salariés (en Allemagne...)

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Les syndicats retrouvent la faveur des salariés (en Allemagne...) Selon une étude de l'Institut économique allemand IW de Cologne, le taux de syndicalisation en Allemagne est reparti à la hausse entre 2006 et 2012, après plus de dix années de recul. Le taux de syndicalisation en Allemagne est reparti à la hausse entre 2006 et 2012, après plus de dix années de recul, affirme mardi une étude publiée par l'Institut économique allemand IW de Cologne (ouest). La part de salariés allemands adhérents à un syndicat, qui était passée de plus de 27% en 1994 à 18% en 2006, est depuis repartie à la hausse pour atteindre 20,6% en 2012, affirme cette étude de l'IW Cologue, institut réputé proche du patronnat allemand. Dans le détail, le taux de syndicalisation de hommes a progressé entre 2006 et 2012 de 3,6 points, à 26,1%. Celui des femmes a lui augmenté de 1,8 point, à 14,2%. "Les syndicats ont réussi à sortir du cul-de-sac politique, dans lequel ils s'étaient eux-même enfermés par leur opposition à l'Agenda 2010", vaste programme de réformes conduit à partir de 2003 par l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder qui avait profondément remanié l'Etat-providence allemand pour remettre au travail uneAllemagne plombée par le chômage, souligne cette étude. L'IW de Cologne constate également que les syndicats ont réussi à surmonter la mutation du marché du travail ces dernières années, marquées par un déclin du salariat industriel au profit du secteur des services, ainsi que par une progression de l'emploi à temps partiel. Taux en hausse dans les entreprises de plus de 200 salariés "Il n'est pas du tout certain que ce succès se maintienne", tempèrent toutefois les auteurs. "Les syndicats enregistrent des adhésions supérieures à la moyenne chez les hommes, les personnes agées et les salariés à temps plein, notamment parmi les ouvriers qualifiés et les fonctionnaires", précisent-ils. Mais le taux de syndicalisation reste faible parmi les autres catégories de salariés, notamment celle des moins de 30 ans, où il n'atteint que 14%, ainsi que celle des travailleurs peu qualifités. En outre, si ce taux est à nouveau en hausse dans les entreprises de plus de 200 salariés, il continue à décliner dans les entreprises de taille plus modeste. "Si les syndicats ne réussissent pas à attirer plus d'adhérents dans les nouvelles catégories d'emploi ou dans les petites entreprises, alors ils ne seront plus longtemps représentatifs des salariés", estiment les auteurs de l'étude.

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