Des Toulousains appellent à manifester contre la hausse des prix des carburants le 17 novembre 2018

Publié le par angeline351

Des Toulousains appellent à manifester contre la hausse des prix des carburants le 17 novembre 2018

Julien est responsable de la page Facebook locale qui compte, en quelques jours, 6 000 abonnés.

Il explique ce qui motive les participants : "Cette mobilisation vient d’un ras-le-bol général et l’augmentation du carburant a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La limitation de la vitesse à 80 km/h a déjà énervé beaucoup de monde. Les taxes continuent d’augmenter pendant que les salaires restent les mêmes ou baissent. Une mobilisation est prévue à compter du 17 novembre 2018."

Certains d'entre eux, qui s'affichent comme "apolitiques" ont lancé un appel sur les réseaux sociaux qui prend de l’ampleur. Le "blocage du 17 novembre"   

"Chaque citoyen fera ce qu'il a envie de faire"

Si certains responsables politiques ont tenté de se réapproprier ce mouvement populaire, Julien ne veut pas en entendre parler : "Il n’y aura pas de représentants ou organisateurs. Chaque citoyen fera ce qu’il a envie de faire. Notre but est de sensibiliser les membres contre la casse. On veut un mouvement pacifique. Certains partis ont tenté de récupérer le mouvement, mais nous avons été clairs, aucun parti politique est derrière tout cela."

Si elles ne sont pas encore détaillées, les actions toulousaines du 17 novembre devraient se dérouler, côté nord, à partir du parking de la discothèque Esmeralda à Sesquières, pour bloquer le périphérique extérieur ; côté sud au parking du métro de Ramonville pour bloquer le périphérique intérieur.

Par contre, la Fédération nationale du transport routier ne veut pas s'associer au mouvement : "ll ne faut pas confondre le secteur privé et les professionnels, insiste Jean-Claude Barcos, président régional et vice-président national de la FNTR. Je comprends le mécontentement des particuliers. Mais en tant que professionnels nous ne pouvons pas participer à ce mouvement. En revanche, si les taxes continuent d’augmenter nous serons peut-être obligés de bouger. Dans ce cas, il serait logique que les particuliers se joignent à nous pour que l’impact du mouvement soit plus fort."

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