Ne pas confondre permis de chasse et chasse aux salariés

Publié le par angeline351

Ne pas confondre permis de chasse et chasse aux salariés

Michel Hubert, 58 ans, est technicien cynégétique. Employé depuis 1979 par la Fédération départementale des chasseurs d’Indre-et-Loire, il contribue au développement durable de la chasse. Il est aussi trésorier, depuis plus de trente-cinq ans, du premier syndicat de la profession, devenu le SNPFDC FO.

Parmi ses nombreuses missions il assure le suivi de la faune, plante des haies, délivre la formation pour le permis de chasse... Il a aussi planché sur les impacts de la ligne de train LGV.

Quand il commence, le métier vient de naître. Il devient vite trésorier du syndicat des personnels des fédérations. La structure rejoint FO en 1995, pour améliorer le rapport de forces avec les employeurs.

Sa fédération départementale, une association loi 1901 financée essentiellement par les cotisations des chasseurs, emploie seize salariés dont sept techniciens. « Il y a très peu de postes et en cas de problème avec l’employeur on est obligés de changer de métier car toutes les fédérations se connaissent », explique-t-il.

Représailles dans les Bouches-du-Rhône

Il s’occupe actuellement d’un dossier brûlant dans les Bouches-du-Rhône. Condamnés en justice en première instance, notamment pour destruction d’espèces protégées, le président et le secrétaire général de la fédération continuent d’exercer leur mandat. Ils viennent de licencier trois salariés, dont un adhérent FO, pour motif économique. « À croire qu’ils veulent virer les témoins gênants, relate Michel Hubert. Nous voulons mettre fin à cette situation scandaleuse et dénonçons le principe même du licenciement économique. Malgré nos alertes, les autorités administratives et cynégétiques ne bougent pas. »

 

Publié dans COMMUNIQUE FO

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