Aisne : Force ouvrière maintient la pression en attendant «l’affrontement»

Publié le par angeline351

Aisne : Force ouvrière maintient la pression en attendant «l’affrontement»

Aisne : Force ouvrière maintient la pression en attendant «l’affrontement»

Les syndicalistes axonais de Force ouvrière rappellent leur opposition totale au pacte « d’irresponsabilité » et dénoncent l’arrogance du patronat.

Depuis le 18 mars dernier, ils n’ont pas défilé. En juillet, ils ont claqué la porte de la conférence sociale. En cette rentrée 2014, les syndicalistes de Force ouvrière n’appellent ni à la grève ni à la manifestation. Ils attendent. Quoi ? « L’étincelle, quand ça va péter on devra être prêts », répond Jean-Louis Pion, le secrétaire général départemental. « Il va y avoir affrontement », prédit François Pozzo di Borgo, son adjoint.

Pour eux, « pas question d’aller manifester pour amuser la galerie, avec des syndicats qui ont signé les accords. » Le pacte de responsabilité, avec ses 50 milliards d’économie en trois ans, eux comme ceux de la CGT ne l’ont pas voté, au contraire de la CFDT, de la CFTC et de la CFE-CGC.

Lundi, les syndicalistes ont été « choqués » par les déclarations de Pierre Gattaz, le patron des patrons, qui réclame la suppression de deux jours fériés, la baisse du salaire minimum et « promet 100 000 emplois pour 1 % de croissance. » « Comme si on n’avait pas fait assez de cadeau aux entreprises », s’indigne Jean-Louis Pion. « En gros Gattaz veut rétablir l’esclavage », s’insurge Serge Campoverde, représentant de FO aux prud’hommes.

Délégué FO pour Conforama au niveau national, David Malézieux a calculé que le crédit d’impôts octroyé aux entreprises (CICE) a permis à la sienne d’économiser 10 millions d’euros. « On n’a eu ni augmentation, ni emplois », remarque-t-il.

Choqués, ils l’ont aussi été par le discours de François Rebsamen, le ministre du Travail. « Il demande plus de contrôle de Pôle emploi et des sanctions contre les chômeurs qui ne chercheraient pas de travail… C’est de la discrimination, ce sont des propos intolérables ! Comment peut-il encore se réclamer du socialisme ? », s’énerve François Pozzo di Borgo, qui considère la politique de l’emploi de ce gouvernement comme un « échec » et refuse « qu’on continue de créer de la richesse en appauvrissant les pauvres. »

Publié dans COMMUNIQUE FO

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